• Comment fera-t-on en ce qui concerne les cantines ?

    Les masques

    Le 11 mai 2020 reprendra petit à petit l'école, normalement !... Mettons ...

    Mais comment fera-t-on en ce qui concerne les cantines ? Les politiques pensent offrir des "masques pour manger" aux enfants et aux employés: on leur fabriquera de la nourriture froide et on la proposera directement à l'intérieur du masque. Celui-ci sera porté et en penchant sa tête vers l'arrière et en regardant vers le haut, la nourriture descendra. Un peu comme pour les oies... pour dire (à la fin) !

    Pour ne pas être côte-à-côte, la moitié des enfants mangera à l'intérieur et les autres à l'extérieur. On changera tous les jours. Bien sûr il fera beau !...

    De toutes façons les oies sont meilleures quand elles sont élevées et engraissées (élevées) sous tous les temps, n'est-il pas vrai ?

     

    Job est à la taverne.

    Job est à la taverne. Qu'aurez-vous ? demande l'aubergiste (le garçon de la taverne)

    Job répond d'une voix haute:

    "Quand Job boit tout le monde boit !"

    L'aubergiste est étonné de tant de bienveillance et sert à boire à tous. Une demi-heure plus tard, il a fini son verre, et Job dit à nouveau: "quand Job boit, tout le monde boit". L'aubergiste pense: "Comme il est généreux !".

    Et à nouveau un verre pour chacun.

    Passent plusieurs tournées ainsi et quand s'approche l'aubergiste de Job il lui dit: "Il serait temps de payer, Monsieur ! vous me devez plus de cent Euros".

    Et Job de répondre: "quand Job paie, tout le monde paie !"


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    La Presse d'Armor n'ayant pas publié d'article en breton cette semaine, ce sera facile ! ! !

    Penaos e vo graet evit a sell ouzh ar c'hantinennoù ?Penaos e vo graet evit a sell ouzh ar c'hantinennoù ?

    Maskloù

    D'an 11 a viz Mae 2020 e vo adkroget tamm-ha-tamm gant ar skol, sañset !… Lakaomp…

    Met penaos e vo graet evit a sell ouzh ar c'hantinennoù ? Politikourien 'zo en soñj da ginnig «maskloù-debriñ» d'ar vugale ha d'an implijidi: fardet 'vo boued yen dezhe ha kinniget war-eeun e-barzh ur maskl. Douget e vo hemañ hag o stouiñ e benn war a-dreñv hag o sellout war-grec'h e tiskenno ar boued. Un tammig evel ar gwazi (gwayed)… a-benn ar fin !

    Kuit da vezañ stok-ha-stok, e tebro an hanter eus ar vugale en diabarzh hag ar reoù all en diavaez. Cheñchet e vo bemdez. Emichañs e vo brav an amzer !…

    Forzh penaos ec'h vez kalz welloc'h ar gwazi (gwayed) pa vezont bet savet ha maget dindan ar seizh amzer, n'eo ket gwir ?

     

    evit a sell ouzh: en ce qui concerne

    kinniget war-eeun: proposer directement (tout droit) 

    dindan ar seizh amzer: par (sous) tous les temps

     

    Emañ Job en un davarn…Emañ Job en un davarn…

    En davarn emañ Job. Petra 'po ? A c'houlenn paotr an davarn.

    Respont a ra Job a-vouezh-uhel:

    «a ev Job ec'h ev an holl !»

    Souezhet eo paotr an davarn gant kement a vadelezh ha servijiñ a ra pep a vannac'h d'an dud. Un hanter-eurvezh goude, echu e vannac'h gantañ, e lâr Job adarre:

    «Pa ev Job ec'h ev an holl !» Soñjal a ra paotr an davarn: «Pegen madelezhus eo hemañ !»

    Ha setu servijet pep a vannac'h da bep hini.

    Tremen a ra meur a droiad evel-se ha pa dosta paotr an davarn ouzh Job e lavar dezhañ:

    «Poent 'vefe deoc'h soñjal paeañ, aotroù ! Ouzhpenn kant euro a zleit (c'hleit) din.»

    Ha Job da respont: «Pa bae Job e pae an holl !»

     

    Gant Erwan Aleksanian in «La Presse d'Armor» deus 23 a viz ebrel 2020

    Erwan Aleksanian est formateur en langue bretonne dans l'association Roudour à Lannion

     


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    Nous vous rappelons que le texte ci-dessous n'est pas une leçon de Français, mais une traduction qui vous permettra de retrouver plus facilement l'équivalence entre mots français et mots bretons. Texte finalement assez difficile...

     

    Mauvaises herbes ou plantes délicieuses ?

     

    Le mot «louzoù» en breton est très ancien. Cela vient du vieux breton et servait aussi bien aux légumes, «plantes à manger» qu'aux «plantes à guérir les gens». On dit encore «plantes de cuisine» comme «plantes mangeables». Petit à petit on a changé le sens et c'est employé pour parler des «médicaments», cachets et toutes sortes de choses. Mais cela est venu nouvellement dans la langue.

     

    Un autre sens est souvent entendu au jour d'aujourd'hui: c'est de parler de «mauvaises plantes», les mauvaises herbes du jardin. Mais en vérité, beaucoup d'entre elles peuvent être utilisées en médecine ou pour nous alimenter. On a perdu la plus grande partie de ces connaissances là. On dit «mauvaises herbes» maintenant, à la place de dire des «plantes sans nom» ou dont on a oublié la (leur) valeur. Autrefois les gens savaient bien, à la campagne, quelles qualités, bonnes ou mauvaises, pouvaient avoir ces plantes, parce que les gens étaient plus près de la nature.

     

    En breton, le mot «louzoù» est un collectif, pour dire, qui est employé quand on parle à propos de beaucoup de plantes, une famille, une catégorie.Quand on parle seulement d'une, on emploiera plutôt le mot «louzaouenn» et une chose «captivante» est de chercher le mot dans le dictionnaire (une page entière du «Favereau» -ndlr). Vous verrez combien le vocabulaire est riche pour ce mot là: la plante contre la fièvre (germandrée ou centaurée), la plante pour les yeux (chélidoine), la plante contre la toux (tussilage), la plante pour les plaies (pyrole), et tant d'autres... De cette manière, on voit la richesse des connaissances des gens d'autrefois sur les plantes et la nature. Il nous faut apprendre avec nos aînés qui nous entourent et connaissent encore sur ces choses là, avant que cette science ne parte à jamais. Au jour d'aujourd'hui, beaucoup de gens se tournent vers les plantes et avec raison: pour nous soigner et guérir avec des choses naturelles à la place des «médicaments chimiques», cachets, et tout et tout... C'est la mode maintenant de ramasser les plantes et de les manger après. C'est une manière sans pareille de faire connaissance avec le pays environnant, avec les plantes pour changer notre regard sur elles. On ne voit plus les jardins et les talus de la même manière quand on a (attrapé) l'expérience des plantes. Salades et légumes se trouvent partout finalement. C'est un sentiment noble et agréable.

     

    Pourtant il faut faire attention quand même, car ça peut être dangereux quand on s'enhardit à ramasser des plantes sans aucune expérience. Il est plus sage d'étudier et d'apprendre avant dans les livres ou dans des sorties accompagnées par des gens compétents. Alors une fois habitué à connaître les plantes tout au long de l'année, on peut aller hardiment en chercher pour préparer des mets délicieux. Car il faut savoir qu'une plante n'a pas le même aspect pendant l'hiver quand on la voit sans feuilles que pendant l'été quand elle est en fleurs. Par dessus le marché, quand on ramasse les bonnes plantes dans notre jardin, dans les bois ou sur la grève, on inspire de l'air frais. Sur les étals on « fréquente » des plantes différentes de celles dont nous avons coutume quand nous allons faire nos courses dans les supermarchés. Avec la manière de vivre aujourd'hui et (d'aller) avec la société de maintenant il ne nous reste plus beaucoup de temps pour ces fantaisies. Alors quand on prend un peu de temps pour faire un tour dans les bois ramasser des plantes, on retrouve le lien qui a été déchiré entre l'homme et la nature. Comment devenir (à être) compétent sur les bonnes plantes sans faire de sottise ? Petit à petit l'oiseau fait son nid, comme on dit, c'est interdit d'aller trop vite, au début on fait avec ce qu'on trouve autour de soi et nous reconnaîtrons les plantes que nous apprécions tout de suite pour les employer et les cuisiner tous les jours.

     

     

    Soupe aux orties à la manière de Nicole (pour 4 personnes).
    Quand mange-t-on cette soupe-là ? Au printemps; dans votre jardin ou dans la nature, quand on trouve facilement des feuilles d'orties, vous pourrez préparer cette soupe. J'avais goûté cette recette avec une amie appelée Nicole. Depuis plus de vingt ans elle est devenue végétalienne. Elle n'arrête jamais d'inventer de nouvelles recettes meilleures l'une que l'autre. Je la remercie de m'envoyer tant d'idées nouvelles pour m'étonner. Je ne sais combien de fois cela est arrivé (dans) ces dernières années de goûter ses nouvelles recettes. Alors voici la soupe aux orties:


    Ingrédients:
    2 bolées d'orties, 1 oignon, 1 pomme de terre, 1 verre de lentilles ou la sorte de pois que vous aimez, pois chiches par exemple, ou fèves (haricots blancs).
    1,5 litres d'eau, sel ou miso (pâte de soja toute faite) et des épices selon vos goûts.

     

    Pas à pas :
    1 – Mettez les lentilles à tremper 12 heures, changez l'eau et laissez de côté.
    2 – Émincez (fin) l'oignon, épluchez ou pelez la pomme de terre et coupez la en petits morceaux. laissez de côté. Lavez les feuilles d'orties et coupez-les finement.
    3 – Roussissez les morceaux d'oignon avec une goutte d'huile dans un chaudron, et quand ils sont roussis et joliment colorés, ajoutez les lentilles (qui étaient en train de tremper), plus 1 litre et demi d'eau. Mettre aussi la pomme de terre. Et pour finir ajouter les feuilles d'ortie.an><
    4 – Pour terminer, laisser à peine 5 minutes sur feu doux (on garde mieux les vitamines quand c'est mangé « un peu vert »).
    5 – Si vous préférez, vous pouvez écraser la soupe à la moulinette pour avoir un vrai velouté, ou sinon, si vous êtes comme moi : je préfère la manger avec des morceaux de légumes à mâcher.
    6 – Selon Nicole, on peut ajouter en plus de la crème végétale et aussi une pincée de poivre d'Espelette. Moi j'aime beaucoup ajouter 2 cuillerées de pâte de soja à la place du sel, cela donnera à la soupe un goût doux.

    On peut assaisonner la soupe d'orties comme cela plaît à chacun.


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  • Si le texte vous semble difficile, la recette "soubenn al linard" est facile à traduire/comprendre...Louzoù-fall pe louzoù mat ha lipous **

    Ar ger «louzoù» e brezhoneg a zo kozh-Noë. Dont a ra eus ar brezhoneg-kozh hag e talvez kement ha «legumaj», plant da zebriñ pe blant da bareañ an dud (plantes médicinales). Lavarout a reer c'hoazh «louzoù-kegin» evit al louzoù debradus. Tamm-ha-tamm eo bet cheñchet ar ster, hag e vez implijet evit komz eus ar «medikamantoù», kachedoù pe seurt traoù. Met se zo deuet nevezoc'h er yezh.

    Ur ster all a glever alies hiziv an deiz a zo komz eus plant fall, eus louzoù-fall al liorzh. Met en gwirionez, kalz dionte a c'hell bezañ implijet er medisinerezh pe evit bouetañ ac'hanomp. Kollet eo bet al lodenn vrasañ eus ar ouiziegezh-se. Lavaret e vez louzoù-fall bremañ e plas lavarout louzoù dizanav pe louzoù ankouaet o zalvoudegezh. Gwechall-gozh e ouie mat an dud diwar ar maez petore seurt perzhioù mat pe fall e c'halle kaout al louzaouenn-mañ louzaouenn dre ma oa tostoc'h an dud ouzh an natur.

    E brezhoneg, ez eo ar ger louzoù un anv a-stroll, da lâret eo, e vez implijet pa gomzer diwar-benn meur a blantenn, ur familh, ur rummad plant. Pa gomzer eus unan hepken e vo implijet kentoc'h ar ger «louzaouenn», hag un dra dedennus-kaer eo klask ar ger er geriadur. Gwelet a refet pegen pinvidik eo ar c'heriaoueg diwar ar ger-se: louzaouenn an derzhienn, louzaouenn an daoulagad, louzaouenn ar paz, louzaouenn ar gouli ha kement 'zo… E giz-se e weler pinvidigezh gouiziegezh an dud gwechall war al louzoù hag an natur. Ret eo deomp deskiñ digant ar re-gozh a zo en-dro dimp hag a oar c'hoazh ouzh an traoù-se, a-raok ec'h afe ar skiant-se da get da viken. Hiziv an deiz ez eo troet kalz an dud gant al louzoù evit meur a abeg: evit 'n em louzaouiñ ha pareañ gant traoù naturel e plas al louzoù «chimik», kachedoù, hag all, hag all… Diouzh ar c'hiz eo bremañ ivez mont da zastum plant ha da debriñ anezhe warlerc'h. Un doare dispar eo evit ober anaoudegezh gant an endro, gant ar plant hag evit cheñch hor sell warne. Ne weler ket al liorzh nag ar c'hleuzioù er memes doare ken ur wech tapet skiant-prenet diwar-benn al louzoù. Saladenn ha legumaj a vez kavet e pep lec'h a-benn ar fin. Ur santadur brav ha plijus davat eo.

    Koulskoude e vez ret diwall memes tra kar dañjerus e c'hell bezañ pa 'z eer hardizh da dastum plant hep tamm skiant-prenet ebet. Furoc'h e vez studiañ ha deskiñ en a-raok dre al levrioù, dre valeadennoù ambrouget gant tud varrek. Neuze ur wech boazet da anavezout al louzoù a-hed ar bloaz, e c'heller mont hardizh da louzoua evit fardañ meuzioù lipous. Rak ret eo gouzout n'he devez ket ul louzaouenn ar memes neuz e-pad ar goañv pa weler a-boan he delioù hag e-pad an hañv pa vez en he bleuñv. War ar marc'had, pa vezer o tastum louzoù lipous en hol liorzh, er c'hoadoù pe war an aod, e vez alanet aer fresk. Staliet e vez darempredoù gant al louzoù a zo disheñvel diouzh ar reoù hon bez kustum pa 'z eomp d'ober komisionoù er gourmarc'hadoù. Gant an doare da vevañ hiziv an deiz ha gant mont endro ar gevredigezh a-vremañ, ne van ket kalz a amzer evit seurt faltazi. Ha neuze pa gemerer un tamm amzer d'ober un tamm tro er c'hoadoù da gutuilh louzoù, e vez adkavet al liamm a zo bet drailhet etre an dud hag an natur. Penaos dont da vezañ barrek war al louzoù lipous kuit d'ober sotonioù ? Tamm-ha-tamm e vez graet ar vragoù da Yann, da lâret eo, ez eo arabat mont re vuan, da gentañ e vez graet gant ar pezh a gaver tro-dro deomp, hag e vimp (vefomp) barrekoc'h-barrekañ da anavezout al louzoù a fell deomp dastum, implij ha keginañ war ar pemdez.

    Soubenn al linard giz «Nikol» (evit 4 den)

    Pegoulz e vez debret ar soubenn-mañ ? En nevez-am-zer; en ho liorzh pe en natur, pa vez aes kavout delioù linard forzh pelec'h, e c'hellfet fardañ ar soubenn-se. Tañvaet am boa ar rekipe-mañ gant ur vignonez anvet Nikol. Tremen 20 vloaz 'zo eo deuet da vezañ vejetalianez. Ne baouez ket james da ijinañ rekipeoù nevez ken koulz an eil hag egile. Trugarekaat an ran anezhi da gas din kement a soñjoù nevez da souezhañ ac'hanon. N'ouzon ket pet gwech ez (ec'h) eo c'hoarvezet se en ur ober un toullad bloavezhioù, ha me o tañva rekipeoù nevez ganti. Neuze, setu soubenn al linard:

    Aozennoù: * 2 volennad linard * 1 penn-ognon * 1 batatezenn * 1 werennad piz-fer pe ur seurt piz all a blij deoc'h, piz sisez*, da skouer, pe fav gwenn* 1,5 L dour * Holen pe miso (toaz soja göet) ha spisoù hervez ho c'hoantoù

    Pazennoù:

    1 – Lakait ar piz-fer da drempañ 12 eurvezh, cheñchit an dour ha laoskit a-gostez.

    2 – Miñsit ar penn-ognon munut, dibluskit pe peilhit ar patatez ha troc'hit anezhe a dammoù bihan ha laoskit a-gostez. Gwalc'hit an delioù linard ha troc'hit anezhe munut ivez.

    3 – Rouzit an ognon gant un dakenn eoul e-barzh ur gaoter, ha pa vezont rouzet ha livet brav, ouzhpennit ar piz-fer a zo bet lakaet en tremp mui ul litrad hanter a zour. Goude ur pennad lakait ar patatez e-barzh ivez. Hag e fin tout, e vo lakaet an delioù linard.

    4 – Evit echuiñ ganti, laoskit a-boan 5 munutenn war an tan dous-tre (miret e vez gwelloc'h vitaminoù al linard pa vez debret kriz).

    5 – Ma kavit gwelloc'h en ober, e c'hallit malañ ar soubenn gant ur valerez a-benn kaout ur wir «velouté», peotramant, ma 'z ('c'h) oc'h eveldon, e kavan dispar debriñ soubenn gant tammoù legumaj da chaokat.

    6 – Hervez Nikol, e c'heller ouzhpennañ koaven-plant hag ivez ur meudad skilbebr Espeleta (Bro-Vask). Me a blij din kalz lakaat div loaiad miso ouzhpenn e plas an holen, ur vlaz c'hwek a ro d'ar soubenn.

    Gallout a reer sasuniñ soubenn al linard evel e plij da bep hini !

     Timothée Messager lesanvet «Tim Lipous»

    Timothée Messager, 29 ans, habite Lannion (22). Animateur culinaire autour de la cuisine végétale.
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    soubenn al linard.  Soubenn al linard.

     

    Gerioù diaez

    Kozh-Noë: très ancien
    louzoù-kegin
    : légumes
    debradus: mangeable
    louzoù-fall: mauvaises herbes
    dionte: T, dioute, deus oute, anezhe ; d'entre eux
    louzaouenn: plante (sing.)
    refet: T, reot; vous ferez
    c'heriaoueg: geriaoueg; vocabulaire
    derzhienn: terzhienn; fièvre
    paz: gwaskenn; toux
    gouli: plaie
    gouiziegezh: savoir, connaissance
    louzaouiñ: panser, soigner
    chimik: chimique
    santadur: sentiment
    ambrouget: accompagner
    louzoua: chercher des plantes
    neuz: aspect
    hon bez: T 'memp; nous avons
    gourmarc'hadoù: supermarchés
    gutuilh: kutuilh; ramasser
    tamm-ha-tamm e vez graet ar vragoù da Yann: petit à petit l'oiseau fait son nid.
    e vimp: T e vefomp; nous serons
    linard: T, linad; ortie
    rekipe: néologisme recette
    vejetalianez: végétalienne
    piz sisez: pois chiche
    miso: toaz soja göet; pâte fermentée de soja
    spisoù: épices
    miñsit: malit; hachez
    vezont: T vegn; ils sont (forme d'habitude)
    lakaet en tremp: mis à tremper
    laoskit: T, leuskit ; laissez
    'z : particule verbale (ec'h, 'c'h)
    koaven-plant: crème végétale
    skilbebr Espeleta (Bro-Vask): poivre d'Espelette, ville du Pays Basque Nord.
    sasuniñ: assaisonner


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  • Cette traduction est en grande partie due à Jean-Yves qui nous en propisait une version dès  samedi dernier...

    Il y a 250 ans tout juste , naquit un homme à Bonn , en Allemagne qui devait devenir le compositeur le plus réputé d’Europe à l’époque. Son prénom , Ludwig et son nom de famille , Van Beethoven, venait des Pays Bas. Sa mère était une femme douce , calme et sage, aimée par ses enfants. Son père par contre, musicien de métier, était un homme rude, cruel brut et violent. Il donnait des cours de musique à Ludwig mais avait un vice, il buvait beaucoup et dépensait l’argent de la famille dans les bistrots. Il était strict avec Ludwig, car c'était vraiment un musicien de génie, et il l'était ! Il disait qu’il était l’égal de Mozart quand il était petit. S'il avait pu promener son fils comme une bête de cirque à travers l'Europe pour faire des représentations musicales pour la noblesse, il l’aurait fait. Ludwig , cependant était têtu comme pas deux et ne laissait pas son père lui faire avaler des couleuvres.

    L’adolescent aimait une voisine en cachette et allait souvent la voir pour bavarder et se conter leur petite vie, lui apprendre le piano et lui donner des concerts à elle et à sa famille. Il y avait de l’amour entre eux mais une sorte d’amour romantique et platonique. Toute leur vie , ils s'aimèrent de près ou de loin, hélas séparés qu'ils furent quand Ludwig partit à Vienne faire ses études. Plus d’une fois , il lui arriva d'aimer une femme ou une autre , mais hélas son caractère était si mauvais , qu’il piquait une colère et la rupture (fâcherie) venait après cela. Alors , l’homme était malheureux et cherchait en prétextant une raison (attitude) ou une autre à s’excuser mais plus d’une fois, il était trop tard et se cassaient les relations .

    Quand il devint un peu plus âgé, à la fin de son adolescence, il quitta Bonn pour rejoindre Vienne et perfectionner sa musique avec Haydn, un compositeur célèbre. Là, il eut tout seul une bonne réputation. Voilà en résumé ce qu’il écrivit quand il était à Vienne. Il écrivit là la plus grande partie de son œuvre. En tout il a arrangé ou composé quelques cinq cent œuvres, dont neuf symphonies majeures (et peut être la matière pour une dixième). Certaines œuvres sont mille fois connues comme la Lettre à Élise. Il y a aussi « La Sonate au Clair de Lune », terminée en 1801 et offerte à son élève, la comtesse Giuliette Guicciardi : « Le changement m’est venu , dit Beethoven, parce que je suis aimé par une femme douce et superbe et que j’aime aussi ». La Cinquième symphonie est souvent entendue et la Neuvième est devenue en partie l’hymne européen : c'est « L’hymne à la Joie » qui a été traduit en breton par Jacques Konan et chanté plus d’une fois dans les écoles Diwan, par exemple au mois de janvier 2020 lors du vingtième anniversaire des écoles Diwan à Saint-Brieuc avec deux cents d’entre eux . C’était impressionnant.

    Quelles sortes de pensées politiques nourrissait-il ? Une chose est sûre, il était un révolutionnaire éternel dans sa pensée, fatigué qu’il était des manières des gens nobles et riches. Il en vint à être d’accord avec Napoléon Bonaparte quand celui-ci était du côté de la révolution française et des bonnes idées à l’égard de la démocratie et opposé à la noblesse. Cela correspondait aux croyances révolutionnaires influencées par les philosophes ; « La tempête et la passion », un mouvement dans lequel étaient beaucoup de jeunes en Allemagne à cette époque-là. Il fut très dépité quand napoléon devint empereur !

    Beethoven tomba malade en 1796 d’une sorte de méningite qui détruisit son ouïe Il avait 28 ans et était très célèbre. En 1800 il sentit son ouïe se dégrader, malgré cela il ne deviendra complètement sourd qu’à la fin de sa vie. C’était une chose épouvantable pour un musicien comme lui, rester sans entendre la musique qu’ il avait dans sa tête. En plus , il avait été battu par son père quand il était petit. C’est pour cela qu’il était sûrement enclin à avoir des dépressions et avoir envie de se suicider. L V B était un homme plein d’énergie avec un esprit angoissé. Peut-être cette souffrance bouillait en lui et le faisait écrire des œuvres si belles, si brillantes et enflammées.

    On dit aussi qu’il était dans le mouvement des musiciens romantiques. LVB n’était pas confiné pourtant dans une seule sorte de musique, il a emmené la musique vers le monde d'aujourd'hui, de la liberté sensible et fougueuse en même temps, et on entend aussi quand on écoute soigneusement qu’il y a des morceaux de musique classique juste à côté des musiques romantiques, et on dit même que certains morceaux s’approchaient du jazz. Il a été un maillon, d'une grande sensibilité, d'une ingéniosité supérieure, un qui mit les musiques à changer et à devenir petit à petit ce qu'elles sont au jour d'aujourd'hui.


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